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BPCO, asthme : la dimension écologique des traitements inhalés, un levier de l’observance - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.583 
F. Le Guillou 1, , V. Daffourd 1, C. Grosset 1, 2, E. Antone 1, M. Padovani 1, P. Scanu 1, H. Joubert 1, O. Sauvaget 1
1 Association Santé respiratoire France (RespiLab), Paris, France 
2 Smartketing, La Rochelle, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Santé respiratoire France (SRF), association mixte de malades respiratoires, d’aidants et de soignants, agit pour améliorer la prise en charge et la qualité de vie des 10 millions de malades respiratoires chroniques en France.

Méthodes

Entre avril et mai 2022, 644 patients ont rempli un web questionnaire auto-administré, diffusé auprès des patients BPCO et asthmatiques. Ce travail analyse leurs pratiques en matière de sensibilisation aux questions environnementales, l’impact sur l’observance ainsi que leurs besoins et attentes.

Résultats

Au total, 90 % des répondants ont au moins une BPCO, 34 % au moins un asthme, 23 % un asthme et une BPCO. 46 % sont diagnostiqués depuis+de 10 ans, 34 % entre 5 et 10 ans, 20 % depuis moins de 5 ans. 41 % ont entre 60 et 69 ans. 66 % sont des femmes.

Au total, 68 % déclarent avoir été formés à l’utilisation de leur(s) inhalateur(s) (+ 5 points vs 2019). 78 % portent un intérêt aux vidéos éducatives qui décrivent le fonctionnement et l’utilisation des inhalateurs. 28 % en ont déjà visionné, 50 % sont prêts à en regarder.

Les packs trimestriels : peu connus mais qui présentent des avantages. La préférence va aux boîtes trimestrielles (à 75 %) vs mensuelles (25 %). 17 % en ont déjà entendu parler. 89 % reconnaissent des avantages aux packs trimestriels : moins de déchets d’emballage (60 %), baisse des coûts par boîte déduits des remboursements CPAM/franchise médicale (60 %), optimisation de la gestion des stocks personnels qui favorise le respect de la prescription (54 %), moins de trajets à la pharmacie (52 %).

Gestion des déchets des inhalateurs : peut mieux faire ! 73 % adoptent une mauvaise pratique de gestion des déchets de leurs inhalateurs ; 39 % les jetant sans distinction dans les poubelles ménagères.

Seuls 27 % ont une bonne pratique et rapportent leurs inhalateurs usagés en pharmacie. 84 % ignoraient cette possibilité, 16 % l’estiment trop contraignante. Pour réduire la production de déchets les solutions plébiscitées sont : le retour en pharmacie (65 %), le dépôt en points de collecte (45 %).

Conclusion

Les patients aspirent à réduire l’impact de la production de déchets par inhalateur sur l’environnement, sans être culpabilisés. L’offre de boîtes trimestrielles est en cohérence avec les attentes des patients-consommateurs. Il serait judicieux de communiquer sur les procédures de collecte des dispositifs usagés et d’apporter des réponses aux inconvénients identifiés, en favorisant l’apport volontaire en pharmacie.

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Vol 15 - N° 1

P. 68-69 - janvier 2023 Regresar al número
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